J'avançais d'un pas rêveur sur l'herbe douce tapissant le parc de du lycée . Mon regard embrassait ce lieu magique, dans tout les sens du terme. Le lac brillait doucement dans les rayons mourants du soleil, qui en disparaissant embrasait la ville de couleurs rougeoyantes, ses rayons d'or fondu et de pourpre sanglant étirant sur la Terre l'ombre massive des arbres de la Forêt. En cette heure entre chien et loup, entre jour et nuit, entre vie et mort, le temps semblait suspendu; et l'astre du jour, dans ses derniers moments, brillait de toutes ses forces, comme si, au moment de mourir, il se rendait compte de combien la vie lui était précieuse et voulait briller plus en quelques minutes qu'en une journée entière.
Un souffle de vent caressait mon visage, et, dans le silence crépusculaire, j'avais tout le loisir de songer sans être dérangée.
Puis je décida de partir vers une vieille maison abandonnée dans la forêt mon nouveau chez moi..Je n'avais que quelque habits et autres dans un sac a dos plus le sac a dos pour l'école. Arrivée devant cette affreuse chose qui dois me servir de maison, je la détailla en entier: Petite en bois des trous, les volets et fenêtres casés, la porte quand on l'ouvrait grinçait.
L'intérieur semblait sinistre et mystérieux a la fois.Lugubre et sombre.. J'ai eu une grimace de dégout mais bon, il faudra bien un jour que je dorme quelque pars..
Et j'ai pris un calepin et des pastels puis je suis sortie dehors assise au pied d'un arbre je dessina tous ce qui me passait pas la tête et ce champs de corps ensanglantées, ma mère traversant la porte en papier mon kimono blanc s'imbibait de rouge, de son sang qui coulait abondamment de cette plaie béante ..
J'ai senti mes yeux me picotaient mais non! Pleurer était une faiblesse seule les poules mouillés pleurer! Je n'avais pas le droit.., d'exprimer aucuns sentiments, a part la haine, la vengeance et la violence..